Belgique, Léopold III, 40 Francs
1935 - Bruxelles - Essai - Argent - NGC - MS62
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Dénomination séparée en deux par saint Michel ailé, debout de face sur un dragon, en armure, tenant un bouclier dans sa main gauche et brandissant une épée de sa main droite, légende autour.
Vue du palais des Expositions du Heysel (Brussels Expo), deux dates au-dessus, nom de l'évènement au-dessus.
Gradé NGC MS 62. Ce rare essai monétaire de 40 Francs a été frappé en argent 680 ‰ en 1935, sous le règne de Léopold III. Il a été réalisé suite à l'arrêté du 20 décembre 1934 qui souhaitait émettre une monnaie afin de célébrer le centenaire des chemins de fers belges et l'Exposition Universelle qui se tiendrait à Bruxelles. Seuls une quinzaine d'exemplaires ont été frappés avant qu'un autre arrêté, daté du 1er Juin 1935, ne vienne modifier la dénomination, la passant de 40 à 50 Francs. Les principales caractéristiques ont été gardées entre les deux dénominations. Le Palais n°5 (aujourd'hui le Brussels Expo), situé sur le plateau du Heysel, a été aménagé comme une gare dans le cadre de l'Exposition universelle qui s'est tenue entre le 27 avril et le 23 novembre 1935. Quant au centenaire des chemins de fer belges, il célèbre les 100 ans de la première ligne qui reliait alors Bruxelles à Malines et inaugurée le 5 mai 1835. Notre exemplaire présente la tranche striée caractéristique des essais et est orné d'une belle patine sombre aux légers reflets iridescents. Il a néanmoins bougé dans sa coque et est en conséquence légèrement de travers.
· ROYAUME DE BELGIQUE · EXPOSITION - DE BRUXELLES
CENTENAIRE DES CHEMINS DE FER BELGES / 1835 - 1935
22 gr
De l’argent
L’argent peut se glisser dans la poche mais également entre le cuivre et l’or dans le groupe 11 de la classification périodique. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Deux raisons à cela pour l’argent : c’est un métal précieux et il s’oxyde peu à l’air. Deux avantages non négligeables.
Voici un métal qui ne manque pas d’air, donc.
Son nom en français nous vient du mot Argyros (Ἀργυρός), argent en grec ancien. L’argent est d’aspect blanc et brillant et, pour ajouter un peu d’ésotérisme ou de polythéisme à l’affaire, il est traditionnellement dédié à la lune ou à la déesse Artémis (Diane chez les romains).
En tant que métal précieux, au même titre que l’or, l’argent est utilisé pour la frappe de monnaies à valeur intrinsèque, c'est-à-dire dont la valeur est constituée par le métal dont elles sont faites. Il est à noter qu’on adjoint fréquemment à l’argent, au naturel trop malléable (on ne peut posséder toutes les qualités) et qui s’userait donc trop rapidement, de petites quantités de métaux autres qui viennent le durcir.
Les premières monnaies en argent remontent probablement à la fin du VIIe av. J.-C. sur l'île d'Égine. Ces oboles sont reconnaissables grâce à la tortue figurant sur l’avers.
La patine de l’argent va du gris au noir.
Le titre (ou aloi) au millième d’une monnaie vous indiquera la proportion exacte (en pour mille) d’argent entrant dans sa composition. On parle ainsi par exemple d’argent à 999‰, soit 999 parts d’argent pour 1 part d’autres métaux. Cette mesure est importante pour les monnaies d’investissement comme les bullions. En France, jusqu’en 1995, cette mesure s’énonçait en carat.
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