Séquanes, Helvètes, 1/4 Statère au triskèle
2ème siècle av. JC - Or - TB
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Profil d'Apollon à droite, non lauré, à la chevelure soinée, faite de nombreuses mèches en "S" et en "C". La base est perlée et assez droite.
Bige à gauche, dont un seul cheval est visible, conduit par un aurige penché et tenant un bâton symbolisé comme une extension de bras; dessous, un triskèle tournant vers la droite. Dessous, ligne de terre.
Exemplaire de la plus haute rareté ! Malgré son usure de circulation avancée, avec également de nombreuses rayures, ce type de quart de statère est quasiment introuvable dans les diverses ventes. Ce type est référencé dans l'ouvrage de L.-P. Delestrée comme ayant été produit au cours du IIème siècle av. J.C., et il le différencie des types "au triskèle" mieux identifiés (Dt. 3033-3042 & 3071-3073), datés pour le premier groupe de la même période, et le second entre la fin du IIème siècle et le Ier tiers du Ier siècle av. J.C. Nous avons donc ici un proto-exemplaire de cette seconde série attribuée aux peuples de l'Est, dont l'aire de provenance couvre l'Est de la France (Jura, Doubs, Aube...), l'Allemagne avec la région du Bade-Wurtemberg et le Nord-Ouest de la Suisse. En effet, cet exemplaire rarissime présente un profil à droite non lauré, mais également très peu stylisé, avec au revers ce bige avançant à gauche, tandis que sur les types classiques de la même période ou plus tardifs, le profil qui est assez stylisé, est lauré et le bige avance à droite. La seule différenciation à noter ici en comparaison du Dt. 3063, c'est la ligne de terre visible, que l'on retrouve sur les DT. 3056-3060, vestige de la ligne de terre qui séparait le motif de revers avec la légende "ΦΙΛΙΠΠΟΥ" présente sur les monnaies ayant servi de modèle, celles de Philippe II de Macédoine, et dont les restes sont visibles sur les types Dt. 3059-3060.
1.95 gr
De l’or
Si de nos jours l’or s’est fait un nom en tant que roi des métaux précieux, ce ne fut pas toujours le cas. En effet, par exemple, dans la Grèce antique, le bronze de Corinthe lui était largement considéré comme supérieur. Pourtant, avec le temps, il a su s’imposer comme le prince de la monnaie même s’il se dispute fréquemment la première place avec l’argent au titre d’étalon.
Pourtant, d’autres métaux semblent bien plus précieux que cette paire, comme le rhodium ou le platine. Certes. Mais si le minerai n’est pas assez disponible, comment fabriquer des monnaies en quantité suffisante ? Il s’agit donc là d’un équilibre subtil à trouver entre rareté et disponibilité.
Mais il y a mieux, l’or est non seulement quasiment inaltérable, quelles que soient les conditions de stockage (et le fond des poches n’est pas le plus précieux des écrins) mais également malléable (les coins et les graveurs le remercient).
Voici donc le cocktail idéal pour battre monnaie sans tarder, et on ne s’en est pas privé !
Son nom vient du latin aurum et son symbole chimique est Au. Son origine est probablement extra-terrestre, il s’agirait en effet de poussière d’étoiles dégagée suite à une collision violente entre deux étoiles à neutrons. Non seulement précieux, mais également poète…
Les premières monnaies en or furent frappées par les rois Lydiens, probablement entre le VIIIème et le VIème siècle av. J.-C.. Si de nos jours les seules frappes en or sont celles de monnaies d’investissement (monnaies lingots) ou en tant que séries limitées à destination des collectionneurs, ce ne fut pas toujours le cas. Et l’or circula longuement de mains en mains et d’époque en époque, des gisements aurifères antiques du fleuve Pactole aux premières années du XXème siècle.
En tant que métal précieux, au même titre que l’argent, l’or est utilisé pour la frappe de monnaies à valeur intrinsèque, c'est-à-dire dont la valeur est constituée par le métal dont elles sont faites. Même si, de nos jours, la valeur pour le collectionneur dépasse fréquemment largement celle du métal…
Il est à noter qu’on adjoint fréquemment à l’or, au naturel trop malléable, de petites quantités de métaux autres qui viennent le durcir.
Le titre (ou aloi) au millième d’une monnaie vous indiquera la proportion exacte (en pour mille) d’or entrant dans sa composition. On parle ainsi par exemple d’or à 999‰, soit 999 parts d’or pour 1 part d’autres métaux. Cette mesure est importante pour les monnaies d’investissement comme les bullions. En France, jusqu’en 1995, cette mesure s’énonçait en carat.
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