Monnaie, Constantin II, Nummus
Trèves - TTB+ - Cuivre - Cohen:165
Constantin II (317-340), Nummus, Avers: buste lauré, drapé et cuirassé à gauche, Revers: porte de camp sans battants, surmontées de deux tours; entre les tours, une étoile, Cohen 165 (Monnaies>Romaines>Monnaies de l'Empire).
Constantin II (317-340), Nummus, Avers: buste lauré, drapé et cuirassé à gauche, Revers: porte de camp sans battants, surmontées de deux tours; entre les tours, une étoile, Cohen 165 (Monnaies>Romaines>Monnaies de l'Empire)
3.1 gr
Constantin II “le Jeune”
- Règne sur l’Empire romain (Gaule, Espagne et Bretagne insulaire) : 337 - 340 apr. J. -C.
- Période : Constantiniens
Flavius Claudius Constantinus Augustus naît à Arles (France) et meurt en 340 à Aquilée (Italie). Il hérite d’une partie de l’Empire que son père, Constantin Ier, partage entre lui et ses deux autres fils, Constance II et Constant Ier. Il obtient ainsi la Gaule, l’Hispanie et la Bretagne insulaire. Constance II reçoit l’Asie Mineure et Constant Ier hérite de l’Italie, l’Afrique et la Pannonie (Europe centrale).
Comme l’on s’en doute, ce partage fait naître des dissensions au sein de la fratrie. Constantin II, s’estimant lésé, entreprend une marche sur Rome en 340 et meurt lors d’une embuscade à Aquilée en Italie.
Illustration : statue de Constantin II, Piazza del Campidoglio à Rome - Photographie de TcfkaPanairjdde (CC)
Du cuivre
Le cuivre ne fait pas son précieux mais se glisse tout de même dans le groupe 11 de la classification périodique, aux côtés de l’or et de l’argent. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Pourquoi nous direz-vous ? Si la préciosité de l’argent et de l’or ne fait pas un pli, le cuivre est plus courant. Il s’oxyde peu à l’air et, de surcroît, son esthétique et sa disponibilité à l’état naturel sont également des atouts indéniables.
D’ailleurs, le cuivre est un des plus anciens métaux à avoir été utilisé par les hommes. On trouve trace de son usage près de 8 000 ans avant notre ère.
5 000 ans av. J.-C., il commence à être fondu dans les fours à vent du plateau iranien.
Comme souvent pour les monnaies, on détecte sa première utilisation en Grèce, quelques siècles av. J.-C. Il est également utilisé pour les sapèques chinois émis pour la première fois par la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).
Le mot cuivre vient du latin cŭprĕum, autrement dit Chypre, haut lieu d’extraction du minerai dans l’Antiquité. Le cuivre est naturellement d'une teinte rouge orangé et, pour ajouter une touche de polythéisme, il est traditionnellement dédié à la déesse de la beauté Aphrodite (Vénus chez les romains).
La patine du cuivre est généralement vert-de-gris.
Une qualité "TTB+"
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de ce sigle de prime abord obscur, en trois mots, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Très Très Beau
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que la pièce de monnaie a bien circulé de mains en mains et de poches en poches, mais que l’impact sur son usure reste limité : type et légendes sont parfaitement lisibles et le relief de la gravure est quant à lui clairement visible. A l'œil nu, on peut constater des traces de rayures ou de chocs.
Mais pourquoi ce plus accolé à cette double beauté nous direz-vous ?
Ce petit “plus” indique qu’il s’en est fallu de peu pour que l’article de collection ici présent n’accède à un rang supérieur de qualité lors de l’évaluation réalisée par nos experts. Un Très Très Bel article quasiment SUPerbe, donc…