Thrace, Lysimaque, Tétradrachme
v. 301-281 av. J.-C. - Lysimacheia - Argent - TB+
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Tête diadémée d'Alexandre III le Grand divinisé, portant les cornes d'Ammon, à droite ; croissant en dessous du cou.
Athéna assise sur un trône à gauche, tenant Nike de sa main droite étendue, reposant son bras gauche sur un bouclier orné d'un visage posé au sol, une lance derrière elle ; tête de lion au-dessus d'un monogramme à gauche sous sa main droite, K dans un cercle à l'exergue.
Tétradrachme de Lysimaque présentant une référence générale dans le HGC mais non répertorié de manière précise dans les ouvrages tels que le Müller et le Thompson. Il est orné d'une belle patine grise et agréable à l'œil en raison du centrage quasi parfait de la frappe, notamment au droit. Ce que nous voyons comme un croissant de lune sous la tête d'Alexandre peut également être interprété comme une partie du diadème du souverain. A notre connaissance, seul un autre exemplaire, mis en vente le 21 janvier 2025 par Solidus Numismatik, est semblable en tout point au nôtre. Un tétradrachme mis en vente par Roma Numismatics le 15 octobre 2020 présente le même revers que notre exemplaire. Les monogrammes sont les mêmes et l'emplacement de chacun, y compris la tête de lion, est respecté. Le droit de ce tétradrachme diffère néanmoins du nôtre puisqu'il n'y a pas la présence du petit croissant de lune sous la tête. Les cinq autres monnaies que nous avons trouvées présentent une différence ou deux avec notre exemplaire, ce qui nous laisse penser qu'il s'agit soit d'une variante, soit d'un type qui n'a jamais été identifié et répertorié. Les différences touchent le monogramme, les lettres qui le composent et son emplacement, ou bien la direction dans laquelle est tournée la tête du lion. Il est donc possible que différents types de coins de droit et de revers aient été associés. Nous pouvons donc rapprocher notre tétradrachme des références Müller 47 et HGC 3.1, 1493, avec les monogrammes et le diadème d'Alexandre pour seules différences. HGC 3.2, 1750. Collection Faune d'Argent.
ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΛΥΣΙΜΑΧΟΥ
16.91 gr
De l’argent
L’argent peut se glisser dans la poche mais également entre le cuivre et l’or dans le groupe 11 de la classification périodique. Trois métaux fréquemment utilisés pour la frappe de monnaie. Deux raisons à cela pour l’argent : c’est un métal précieux et il s’oxyde peu à l’air. Deux avantages non négligeables.
Voici un métal qui ne manque pas d’air, donc.
Son nom en français nous vient du mot Argyros (Ἀργυρός), argent en grec ancien. L’argent est d’aspect blanc et brillant et, pour ajouter un peu d’ésotérisme ou de polythéisme à l’affaire, il est traditionnellement dédié à la lune ou à la déesse Artémis (Diane chez les romains).
En tant que métal précieux, au même titre que l’or, l’argent est utilisé pour la frappe de monnaies à valeur intrinsèque, c'est-à-dire dont la valeur est constituée par le métal dont elles sont faites. Il est à noter qu’on adjoint fréquemment à l’argent, au naturel trop malléable (on ne peut posséder toutes les qualités) et qui s’userait donc trop rapidement, de petites quantités de métaux autres qui viennent le durcir.
Les premières monnaies en argent remontent probablement à la fin du VIIe av. J.-C. sur l'île d'Égine. Ces oboles sont reconnaissables grâce à la tortue figurant sur l’avers.
La patine de l’argent va du gris au noir.
Le titre (ou aloi) au millième d’une monnaie vous indiquera la proportion exacte (en pour mille) d’argent entrant dans sa composition. On parle ainsi par exemple d’argent à 999‰, soit 999 parts d’argent pour 1 part d’autres métaux. Cette mesure est importante pour les monnaies d’investissement comme les bullions. En France, jusqu’en 1995, cette mesure s’énonçait en carat.
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