Monnaie, Monaco, Rainier III
10 Francs - 1978 - SUP - Cupronickel aluminium
9.97 gr.
Du cupronickel aluminium
Le cupronickel (ou cupro-nickel) aluminium est un alliage composé (vous l’aurez deviné) de cuivre, de nickel et d’aluminium. Le cupronickel est de nos jours extrêmement populaire et très utilisé pour les pièces de monnaie. On y adjoint donc également, de temps à autre, des métaux tiers dans de plus faibles proportions comme le zinc, l’étain et, ici, l’aluminium qui aident à renforcer encore sa grande résistance à l’usure mécanique.
L’ajout d’aluminium au cuivre et au nickel donne aux monnaies une jolie teinte dorée aisément reconnaissable, par exemple, chez certains centimes français gravés par Lagriffoul au XXème siècle mais également sur des monnaies d’essai. Selon les proportions, la teinte peut aller de l’argenté avec des reflets dorés au jaune.
L’alliage est également très en vogue pour les jetons touristiques en France.
Une qualité “SUP”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de cette abréviation de prime abord obscure, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Superbe
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que si la pièce de monnaie a circulé, ce fut suffisamment peu pour que sa beauté originelle en soit presque intégralement préservée. L’usure est très peu visible et aucun autre défaut n’est a priori décelable sauf à disposer d’une loupe et d’un regard particulièrement affûté.