Éthiopie, Ménélik II, Birr
EE 1892/1899 - Paris - Essai - Laiton - NGC - TOP POP!
Vendue
Buste couronné de Ménélik II à droite.
Lion de Judas couronné à gauche, tenant une longue croix.
Gradée NGC MS64. Top pop, le plus bel exemplaire gradé par NGC ! Rarissime et splendide essai en laiton et sans marques. Probablement l'un des rares survivants, si ce n'est l'unique exemplaire conservé à ce jour, non référencée dans les ouvrages de référence et quasiment jamais passé en vente !
ዳግማዊ፡ምኒልክ፡ ንጉሠ ፡ ነገሥት ፡ ዘኢትዮጵያ
ሞዓ:አንበሳ·ዘእምነገደ:ይሁዳ:: / ነሐሴ:ብር
25 gr
Du laiton
Le laiton a eu de nombreux noms au cours de l’histoire… On l’appelle aussi bien orichalque (aurichalcum) chez les romains et les grecs, bronze florentin ou vénitien, cuivre jaune, similor ou bien encore tombac. Son nom change en fonction des proportions de la recette et de son origine mais la composition de cet alliage reste : un mariage esthétique réussi entre le zinc et le cuivre.
L’alliage est d’humeur variable et de couleur changeante : plus le zinc domine, plus sa teinte blanchit, plus le cuivre domine plus il se pare de reflets mordorés.
Sous sa forme monétaire, on en trouve trace au premier siècle av. J.-C., du côté de l’Asie mineure, plus probablement dans le Royaume du Pont. Son usage se répandra ensuite en Asie et en Europe. Auguste le substitue notamment au bronze pour certains dupondii et sesterces. Beaucoup plus tard, au XVIIIème siècle, il est fréquemment utilisé pour les jetons. Le pinchbeck (un laiton bas de gamme) s’utilise lui pour imiter l’or sur les médailles.
Les qualités de l’alliage peuvent varier selon les proportions de métaux utilisées mais on lui reconnaît une grande malléabilité et une bonne résistance à la corrosion.
Lorsque le cuivre est majoritaire, la patine peut virer au vert.