Royaume Séleucide, Antiochos Ier Sôter, Statère
276-261 BC - Aï Khanoum
Vendue
Tête diadémée d'Antiochos I à droite, au portrait âgé.
Apollon (Apollon Delphien/Delphinien), nu, assis à gauche sur l'omphalos, testant une flèche dans sa main droite, la main gauche tenant le haut d'un arc posé sur le sol à droite ; Δ dans le champ gauche.
Gradé NGC Ch AU Strike: 4/5 Surface: 2/5; lt.smoothing. Possiblement frappé à Ai Khanoum ou Bactra. Variété 435.3 du Seleucid Coins 435, extrêmement rare, avec seulement le Δ dans le champ, sans le O l'entourant. Légères traces de plâtres dans les cheveux du portrait, reste d'un ancien moulage. Un coup sur le visage d'Apollon au revers, peut-être volontaire. Type très rare, très peu d'exemplaires sont conservés en collections publiques et de même, très peu d'exemplaires ont été proposés dans les ventes pour ce type ces dernières année. Un très beau statère, avec une gravure réalisée dans un style très fin et d'une grande précision. La frappe, bien que légèrement décalée, a été bien nette, l'impression est très bien venue et toutes les gravures sont visibles. Provenant d'une Collection Privée Anglaise (ex Roma Numismatics, Auction XX, 29 Octobre 2020, lot 306).
BAΣΙΛΕΩΣ ANTIOXOY
8.48 gr
De l’or
Si de nos jours l’or s’est fait un nom en tant que roi des métaux précieux, ce ne fut pas toujours le cas. En effet, par exemple, dans la Grèce antique, le bronze de Corinthe lui était largement considéré comme supérieur. Pourtant, avec le temps, il a su s’imposer comme le prince de la monnaie même s’il se dispute fréquemment la première place avec l’argent au titre d’étalon.
Pourtant, d’autres métaux semblent bien plus précieux que cette paire, comme le rhodium ou le platine. Certes. Mais si le minerai n’est pas assez disponible, comment fabriquer des monnaies en quantité suffisante ? Il s’agit donc là d’un équilibre subtil à trouver entre rareté et disponibilité.
Mais il y a mieux, l’or est non seulement quasiment inaltérable, quelles que soient les conditions de stockage (et le fond des poches n’est pas le plus précieux des écrins) mais également malléable (les coins et les graveurs le remercient).
Voici donc le cocktail idéal pour battre monnaie sans tarder, et on ne s’en est pas privé !
Son nom vient du latin aurum et son symbole chimique est Au. Son origine est probablement extra-terrestre, il s’agirait en effet de poussière d’étoiles dégagée suite à une collision violente entre deux étoiles à neutrons. Non seulement précieux, mais également poète…
Les premières monnaies en or furent frappées par les rois Lydiens, probablement entre le VIIIème et le VIème siècle av. J.-C.. Si de nos jours les seules frappes en or sont celles de monnaies d’investissement (monnaies lingots) ou en tant que séries limitées à destination des collectionneurs, ce ne fut pas toujours le cas. Et l’or circula longuement de mains en mains et d’époque en époque, des gisements aurifères antiques du fleuve Pactole aux premières années du XXème siècle.
En tant que métal précieux, au même titre que l’argent, l’or est utilisé pour la frappe de monnaies à valeur intrinsèque, c'est-à-dire dont la valeur est constituée par le métal dont elles sont faites. Même si, de nos jours, la valeur pour le collectionneur dépasse fréquemment largement celle du métal…
Il est à noter qu’on adjoint fréquemment à l’or, au naturel trop malléable, de petites quantités de métaux autres qui viennent le durcir.
Le titre (ou aloi) au millième d’une monnaie vous indiquera la proportion exacte (en pour mille) d’or entrant dans sa composition. On parle ainsi par exemple d’or à 999‰, soit 999 parts d’or pour 1 part d’autres métaux. Cette mesure est importante pour les monnaies d’investissement comme les bullions. En France, jusqu’en 1995, cette mesure s’énonçait en carat.
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