Jules César, Aureus, 46 BC
Rome - Patine de Boscoreale - Or - NGC - Ch XF 5/5-3/5
Vendue
Jules César, Aureus, 46 av. J.C.
, A. Hirtius péteur. Patine de Boscoreale.
Gradé NGC Ch XF Strike: 5/5 Surface: 3/5; slight edge bend; lacquered.
Tête féminine voilée, (de Vesta ?), à droite.
Emblèmes de l'augurat et du pontificat : Lituus, cruche et hache.
Pédigrée: Très probablement issu du Trésor de Boscoreale. Le Trésor de Boscoreale est un trésor découvert en 1895 lors de fouilles archéologiques dans les vestiges d’une ancienne villa romaine dans la ville de Boscoreale, près de Pompéi. Cet incroyable trésor comprenait des pièces de vaisselles, objets de toilettes, bijoux de toute beauté et plus de 1000 aurei. Ces œuvres d’art sont conservées en partie au Musée du Louvre à Paris. Ce trésor a été enterré peu avant l’éruption du mont Vésuve en 79 après J.C, et est resté enfoui jusqu'à sa découverte. Bien que l’on sache que le trésor se composait d’aurei de tous les règnes jusqu’à l’an 78 compris, aucun enregistrement officiel n’a été fait du trésor avant qu’il ne soit dispersé dans les musées locaux et les collectionneurs. Sans pour autant affirmer avec certitude la provenance du trésor de Boscoreale, leur patine typique, avec ces reflets très irisés permet de les différencier nettement. Les aurei de ce trésor présentent une décoloration brune, violette, rougeâtre typique et très distinctive, connue sous le nom de « Boscoreale toning ». La raison à cela est que ces pièces ont été soumises à une chaleur très intense créée par le nuage pyroclastique généré lors de l’éruption volcanique. Les monnaies de ce trésor, qui ont cette teinte bien particulière, sont souvent conservés dans d'anciennes collections prestigieuses. Un superbe exemplaire bien centré, bien conservé et avec magnifique patine, et une possible provenance d'un grand intérêt historique et numismatique.
C•CAESAR COS•TER
A•HIRTIVS•PR
8.17 gr
De l’or
Si de nos jours l’or s’est fait un nom en tant que roi des métaux précieux, ce ne fut pas toujours le cas. En effet, par exemple, dans la Grèce antique, le bronze de Corinthe lui était largement considéré comme supérieur. Pourtant, avec le temps, il a su s’imposer comme le prince de la monnaie même s’il se dispute fréquemment la première place avec l’argent au titre d’étalon.
Pourtant, d’autres métaux semblent bien plus précieux que cette paire, comme le rhodium ou le platine. Certes. Mais si le minerai n’est pas assez disponible, comment fabriquer des monnaies en quantité suffisante ? Il s’agit donc là d’un équilibre subtil à trouver entre rareté et disponibilité.
Mais il y a mieux, l’or est non seulement quasiment inaltérable, quelles que soient les conditions de stockage (et le fond des poches n’est pas le plus précieux des écrins) mais également malléable (les coins et les graveurs le remercient).
Voici donc le cocktail idéal pour battre monnaie sans tarder, et on ne s’en est pas privé !
Son nom vient du latin aurum et son symbole chimique est Au. Son origine est probablement extra-terrestre, il s’agirait en effet de poussière d’étoiles dégagée suite à une collision violente entre deux étoiles à neutrons. Non seulement précieux, mais également poète…
Les premières monnaies en or furent frappées par les rois Lydiens, probablement entre le VIIIème et le VIème siècle av. J.-C.. Si de nos jours les seules frappes en or sont celles de monnaies d’investissement (monnaies lingots) ou en tant que séries limitées à destination des collectionneurs, ce ne fut pas toujours le cas. Et l’or circula longuement de mains en mains et d’époque en époque, des gisements aurifères antiques du fleuve Pactole aux premières années du XXème siècle.
En tant que métal précieux, au même titre que l’argent, l’or est utilisé pour la frappe de monnaies à valeur intrinsèque, c'est-à-dire dont la valeur est constituée par le métal dont elles sont faites. Même si, de nos jours, la valeur pour le collectionneur dépasse fréquemment largement celle du métal…
Il est à noter qu’on adjoint fréquemment à l’or, au naturel trop malléable, de petites quantités de métaux autres qui viennent le durcir.
Le titre (ou aloi) au millième d’une monnaie vous indiquera la proportion exacte (en pour mille) d’or entrant dans sa composition. On parle ainsi par exemple d’or à 999‰, soit 999 parts d’or pour 1 part d’autres métaux. Cette mesure est importante pour les monnaies d’investissement comme les bullions. En France, jusqu’en 1995, cette mesure s’énonçait en carat.
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